Le ciel était voilé.
AF504. Air américain
Strophe 1
1. Le ciel était voilé, la route était obscure ;
Voyageur désolé, j'errais à l'aventure.
Chaque arbre du chemin était une menace, et je cherchais en vain la porte de la Grâce, la porte de la Grâce.
Strophe 2
2. Enfin, las et transi, je tombai sur la route en disant : « C'est ici que je mourrai, sans doute ! »
Quand un rayon des cieux pour moi perçant l'espace, vint montrer à mes yeux la porte de la Grâce, la porte de la Grâce.
Strophe 3
3. Mais je doutais encor :
Se peut-il, ô merveille, que seule, quand tout dort, la grâce toujours veille ?
« Pitié ! je vais mourir ! »
Murmurai-je à voix basse.
Et je la vis s'ouvrir la porte de la Grâce, la porte de la Grâce.
Strophe 4
4. Et je vis, sur le seuil, debout dans la lumière, Jésus ! Quel doux accueil il fit à ma misère !
« Je t'attendais ; pourquoi, »
Dit-il, « pauvre âme lasse, viens-tu si tard ? C'est Moi, c'est Moi qui Suis la Grâce, c'est Moi qui Suis la Grâce ! »
Texte de Ruben Saillens
AF504. Le ciel était voilé.
Issu du recueil « Ailes de la Foi » — Thèmes : Soli – Témoignage