Souvent, Seigneur,
en sa détresse.
AF195. Ami Bost
Strophe 1
1. Souvent, Seigneur, en sa détresse, un pauvre pécheur ne t'adresse pour prières que des soupirs.
Vers lui, plein d'amour, tu t'inclines ;
Quoiqu'il se taise, tu devines le secret de tous ses désirs.
Strophe 2
2. Mais, ô Dieu ! ces élans de l'âme, ce cri d'un cœur qui te réclame, je ne les trouve pas en moi :
Toujours occupé de la terre, quoique de tout je désespère, je ne sais m'élever à Toi.
Strophe 3
3. Mais quoi ! ce désir que j'éprouve, ce souhait qu'en mon cœur je trouve, ne me viendraient-il pas de Dieu ?
Je disais : « Dicte ma prière, »
Et tu m'avais, ô tendre Père, déjà dicté ce premier vœu !
Strophe 4
4. Désormais donc, ô Dieu suprême, pourquoi chercherais-je en moi-même la prière à te présenter ?
De ta grâce je veux l'attendre :
C'est du ciel qu'elle doit descendre, pour qu'elle y puisse remonter.
Texte de Mme Lutteroth
AF195. Souvent, Seigneur,
en sa détresse.
Issu du recueil « Ailes de la Foi » — Thèmes : Humiliation – Prière