O toi qui fus fondée.
AF429. Alexander Ewing
Strophe 1
1. O toi qui fus fondée
Sur l'immortalité,
Par Dieu même gardée,
Glorieuse cité,
Ma voix, mon cœur palpitent
D'espérance et d'effroi…
Heureux ceux qui t'habitent,
Demeure du grand Roi !
Strophe 2
2. Oui, quand je te contemple,
O céleste séjour,
Toi dont Christ est le temple,
Toi dont Christ est le jour,
L'espoir, l'espoir m'anime ;
Déjà mes sens ravis
Goûtent la paix sublime
Au sein de tes parvis.
Strophe 3
3. Parfois aussi la crainte
Vient obscurcir ma foi.
N'es-tu pas, cité sainte,
Trop sainte, hélas, pour moi ?…
Alors, sous tes portiques,
Vibrant jusqu'à mon cœur,
J'entends de doux cantiques
Louer le Christ vainqueur !
Strophe 4
4. C'est la noble cohorte
Des martyrs de l'Agneau :
Leur voix est toujours forte,
Leur chant, toujours nouveau.
Plus de pleurs, plus de trace
Des maux dont nous souffrons :
Seul, le sceau de la grâce
Rayonne sur leurs fronts !
Strophe 5
5. Séjour où Dieu m'invite,
Je ne sais pas encor
Quelle splendeur s'abrite
Dans tes murailles d'or :
J'ignore, mais j'espère.
J'ignore, mais je sais
Que là-haut est mon Père,
Et pour moi, c'est assez !
Texte de Ruben Saillens ; d'après Bernard de Cluny
AF429. O toi qui fus fondée.
Issu du recueil « Ailes de la Foi » — Thème : Le ciel