Comme un cerf altéré brame.
AF012. Louis Bourgeois
Strophe 1
1. Comme un cerf altéré brame
Après le courant des eaux,
Ainsi soupire mon âme,
Seigneur, après tes ruisseaux ;
Elle a soif du Dieu vivant,
Et s'écrie en le suivant :
O mon Dieu, quand donc sera-ce
Que mes yeux verront ta face ?
Strophe 2
2. Pour pain je n'ai que mes larmes,
Et nuit et jour en tout lieu,
Lorsqu'en mes dures alarmes
On me dit : Que fait ton Dieu ?
Je regrette la saison
Où j'allais en ta maison,
Chantant avec les fidèles
Tes louanges immortelles.
Strophe 3
3. Mais quel chagrin te dévore ?
Mon âme, rassure-toi :
Espère en Dieu, car encore
Il sera loué de moi.
C'est son regard seulement
Qui guérira mon tourment :
Mon Dieu, je sens que mon âme
D'un ardent désir se pâme.
Strophe 4
4. Tous les flots de ta colère
Sur moi, Seigneur, ont passé ;
Mais par ta grâce j'espère
Qu'enfin l'orage a cessé.
Le jour tu me conduiras,
Et la nuit tu me feras
Chanter, d'une âme ravie,
Ton saint nom, Dieu de ma vie.
Strophe 5
5. Mais quel chagrin te dévore ?
Mon âme, rassure-toi :
Espère en Dieu, car encore
Il sera loué de moi.
Un regard, dans sa faveur,
Me dit qu'il est mon Sauveur ;
Et c'est aussi lui, mon âme,
Qu'en tous mes maux je réclame.
Texte de Théodore De Bèze
AF012. Comme un cerf altéré brame.
Issu du recueil « Ailes de la Foi » — Référence : Psaume 42 — Thèmes : Aspiration de l'âme – Epreuves et consolations – Psaumes